Numéro
J. Phys. Colloques
Volume 37, Numéro C5, Novembre 1976
Conférence Européenne de Physique Nucléaire avec des Ions Lourds / European Conference on Nuclear Physics with Heavy Ions
Page(s) C5-83 - C5-107
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1976506
Conférence Européenne de Physique Nucléaire avec des Ions Lourds / European Conference on Nuclear Physics with Heavy Ions

J. Phys. Colloques 37 (1976) C5-83-C5-107

DOI: 10.1051/jphyscol:1976506

EXPERIMENTAL SITUATION IN DEEP INELASTIC REACTIONS WITH RESPECT TO THE RAPIDLY RELAXED MODES.

Jöel Galin

Institut de Physique Nucléaire B.P. n° 1, 91406 Orsay, France


Résumé
Après avoir rapidement passé en revue les différentes techniques les plus fréquemment utilisées dans l'étude du processus très inélastique, la question relative au nombre de corps dans la voie de sortie est examinée. Il y a maintenant de très fortes preuves expérimentales indiquant que seuls deux principaux ensembles nucléaires naissent de l'interaction quelle que soit la taille des nucléides dans la voie d'entrée. Ensuite, parmi les trois degrés de liberté collectifs les plus significatifs mis en jeu dans les réactions très inélastiques (assymétrie de masse, mouvement relatif, et rapport du nombre de protons à celui de neutrons) nous avons considéré les deux derniers qui semblent être relaxés de façon rapide. L'évolution en temps est étudiée en considérant systématiquement la distribution des produits individuels de réaction en fonction, à la fois, de leur énergie cinétique et de leur distribution angulaire. Une tentative de classement des systèmes étudiés, basée sur l'allure des distributions angulaires, est donnée en fonction d'un paramètre semblable au paramètre de Sommerfeld. L'action des forces de viscosité qui sont responsables de l'amortissement du mouvement relatif est étudiée par le biais des degrés de liberté internes des produits de réaction (énergie d'excitation et de déformation, spin). Enfin, il est montré que la relaxation du degré de liberté lié à l'excès de neutrons est très rapidement atteinte (même plus rapidement que ne l'est la relaxation du degré de liberté associé au mouvement relatif).


Abstract
After having briefly surveyed the different techniques the most commonly used in deep inelastic studies the problem of the body number in the exit channel is discussed. There are now strong experimental evidences that only two major nuclear pieces are left at the scission stage whatever is the size of the nucleides in the entrance channel. Then, among the most three relevant collective degrees of freedom involved in deep inelastic collisions (mass asymmetry, relative motion, neutron to proton ratio) the last two ones which appear to be rather rapidly relaxed are considered. The time evolution is looked at by surveying the individual nucleus yield distributions as a function of their kinetic energy and angular distribution. A tentative classification of the interacting systems based on the angular distribution pattern of the products is given as a function of a Sommerfeld-like parameter. The action of the viscous forces which are responsible of the kinetic energy damping is investigated through the analysis of the internal degrees of freedom of the reaction products (excitation energy, deformation energy and spin). Finally the relaxation of the neutron excess degree of freedom is shown to be very rapidly achieved (even more rapidly than is the relaxation of the degree of freedom associated to the relative motion).