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J. Phys. Colloques
Volume 32, Numéro C5, Octobre 1971
COLLOQUES D'EVIAN DE LA SOCIETE FRANCAISE DE PHYSIQUE
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Page(s) | C5a-314 - C5a-314 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1971554 |
J. Phys. Colloques 32 (1971) C5a-314-C5a-314
DOI: 10.1051/jphyscol:1971554
ÉTUDE PAR LA RELAXATION MAGNÉTIQUE DES PROTONS DES DENSITÉS SPECTRALES DE FLUCTUATIONS CONFIGURATIONNELLES DANS LES POLYMÈRES CRUS AMORPHES
R. LENKDépartement de chimie physique, Université de Genève
Résumé
Les résultats expérimentaux de relaxation spin-réseau des protons dans les polymères [1], [2] ont montré que dans les régions des hautes températures (ωτ << 1) ou aux basses températures (ωτ >>1) le temps de relaxation T1 était lié à la fréquence de résonance f0 par la relation simple T1 ∝ fm0 et on a proposé d'exprimer la densité spectrale de fluctuations configurationnelles des segments sous la forme J(ω) ∝ τ 1-mc ω -m. On a déterminé les valeurs expérimentales de l'exposant m, dans la région des hautes températures m' = 0,5 et aux températures basses m" = 1,36. On estime que dans les polymères étudiés la diffusion translationnelle rend mieux compte des fluctuations configurationnelles des segments que la diffusion rotationnelle. Les traitements théoriques de la diffusion translationnelle réalisés par Powles et Hunt [3] et Hubbard [4] ont donné un accord satisfaisant avec les expériences, parce que dans les deux cas on a trouvé la densité spectrale aux basses températures proportionnelles à τ et pour les hautes températures [3] J(ω) ∝ τ0,5c ω-0,5. La décroissance de T1 est exponentielle et la comparaison de temps de corrélation de fluctuations configurationnelles des segments (τc ∝ 10-8 s) avec T1 (entre 10-1 et 10-2 ms a montré que ce mouvement est faiblement couplé avec son environnement. D'autre part, la décroissance non exponentielle du temps de relaxation T2 dans la région des hautes températures a indiqué la présence de deuxième type de mouvement, avec le fort couplage avec son environnement. Le temps de corrélation de ces collisions fortes a été approximativement estimé à 10-3 s.
Abstract
The frequency dependence of proton spin relaxation in some polymers has shown, that the configurational fluctuations in the samples studied is, for the most part an isotropic translation. On the other hand, the non-exponential decay of T2 relaxation has revealed the presence of the other motion, strongly coupled to the bath.