EXPERIMENTAL EVIDENCE OF THE INFLUENCE OF THE CATION SITE OCCUPANCY AND OF ITS EVALUATION WITH THE TEMPERATURE ON THE MAGNETIC PROPERTIES OF SOFT FERRITES PREPARED BY WET METHODS

Résumé
Les ferrites de Mn-Zn préparées par voie humide montrent une haute réactivité : les échantillons pressés atteignent une densité presque théorique à des températures inférieures à celles généralement nécessaires pour fritter les poudres préparées par les techniques céramiques classiques. Elles montrent aussi une occupation des sites cationiques très différente qui évolue avec la température, atteignant celle des ferrites céramiques. Les spectres Mössbauer sur MnFe₂O₄, préparé lui aussi par voie humide, confirment cette évolution qui conduit le moment magnétique mesuré à 0 K à passer de 0,11 à 4,50 µ_B lorsque la température augmente de 25 à 1 350 °C. Les variations thermiques de l'aimantation dues à l'augmentation du contenu de Zn pour les échantillons tels que varient de manière différente de celles des échantillons frittés à 1 350 °C et trempés à l'eau. Les valeurs des moments magnétiques inférieures à celles prévues par la théorie normale du ferrimagnétisme de Néel sont expliquées assez bien par une certaine évidence phénoménologique d'un effet Yafet-Kittel.

Abstract
Mn-Zn ferrite prepared by wet methods show high reactivity : pressed samples reach almost theoretical density at temperatures lower than those usually required for sintering powders prepared by common ceramic techniques. They also show a largely different cation site occupancy which evolves with temperature approaching that of ceramic ferrites. Mössbauer spectra on MnFe₂O₄ also prepared by wet methods confirm such evolution which causes the magnetic moment at 0 K to shift from 4.11 to 4.60 µ_B as the temperature increases from 25 to 1 350 °C. The temperature dependence of magnetization with increasing Zn content for as prepared samples varies in a different way from that of samples annealed at 1 350 °C and quenched in water. The values of magnetic moments lower than those expected by the normal Neel theory of ferrimagnetism are explained rather well by a certain phenomenological evidence of a Yafet-Kittel effect.