PARITY VIOLATION IN HADRONIC SYSTEMS

Résumé
A l'heure actuelle notre compréhension de la partie hadronique de l'interaction faible conservant l'étrangeté (ƊS=0) repose sur des mesures de grande précision, effectuées dans le système nucléon-nucléon ou dans les noyaux légers, qui isolent l'interaction faible par le signal provenant de la non-conservation de la parité. L'interaction faible entre nucléons à basse et moyenne énergie est décrite par un modèle d'échange de mésons, impliquant l'échange des mésons π, ρ et ω où l'un des vertex est gouverné par l'interaction forte, tandis que l'autre est par l'interaction faible. Les résultats expérimentaux ont produit des informations importantes mais incomplètes concernant les constantes de couplages faibles entre mésons et nucléons, qui sont reproduites de façon qualitative par des estimations basées sur le modèle standard, bien que le couplage du pion se révèle plus faible que prévu. Les résultats obtenus par des mesures du pouvoir d'analyse longitudinal (A_z) dans le système p+p fournissent, pour l'instant, les plus importantes contraintes pour les constantes de couplage faible entre mésons et nucléons ; des nouveaux résultats à basse énergie ainsi que ceux en provenance d'une expérience à moyenne énergie, en développement à TRIUMF, auront un impact significatif sur notre connaissance de l'interaction faible entre nucléons. L'état actuel de la théorie et de l'expérience seront examinés, plus particulièrement les techniques expérimentales ainsi que l'interprétation dans le cadre du modèle standard.

Abstract
Our present understanding of the ƊS=0 hadronic weak interaction is based on a collection of high precision experiments in the two-nucleon system and light nuclei, which isolate the weak interaction via its parity-violating signature. The weak nucleon-nucleon interaction at low and intermediate energies is described in terms of a meson exchange model involving π, ρ and ω mesons, with one strong and one weak vertex. Experiments have yielded significant but incomplete information on weak meson-nucleon couplings, which are in qualitative agreement with predictions based on the standard model, although the pion coupling is much weaker than expected. Studies of the p+p system have provided the most significant constraints on weak meson-nucleon couplings to date, through measurements of the helicity dependence of elastic scattering (A_z) ; new results at low energy, plus the outcome of an intermediate energy experiment in progress at TRIUMF, will have significant impact on our knowledge of the weak nucleon-nucleon interaction. The present status of theory and experiment will be reviewed, with emphasis on experimental techniques and interpretation in the context of the standard model.