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J. Phys. Colloques
Volume 48, Numéro C9, Décembre 1987
X-Ray and Inner-Shell ProcessesVol. 1 |
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Page(s) | C9-383 - C9-386 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1987968 |
Vol. 1
J. Phys. Colloques 48 (1987) C9-383-C9-386
DOI: 10.1051/jphyscol:1987968
REMARKS ON THE X-RAY CONTINUUM SPECTRUM EMITTED BY A HOT PLASMA
C. MÖLLER1, R.Y. YIN2 and M. LAMOUREUX11 Laboratoire de Spectroscopie Atomique et Ionique, Bât. 350, Université Paris-Sud, F-91405 Orsay Cedex, France
2 Department of Physics and Astronomy, University of Pittsburgh, Pittsburgh, PA 15260, U.S.A.
Résumé
Nous calculons l'émission continue d'un plasma fortement ionisé, due au bremsstrahlung (br) et à la recombinaison radiative directe (DRR). Sur l'exemple de l'aluminium nous indiquons la précision atteinte lorsque l'on utilise des formules analytiques au lieu des sections efficaces numériques exactes pour calculer le coefficient d'émissivité de recombinaison JDRR ou lorsque l'on néglige la recombinaison sur les niveaux de n > 2. Alors que pour un plasma maxwellien le rapport JDRR/Jbr est presque constant à l'intérieur de chaque zone du spectre (délimitée par les seuls de recombinaison successifs), il dépend de l'énergie de photon considérée pour les plasmas dont la fonction de distribution électronique est de la forme exp-(v/vm)m. Le spectre total a alors un comportement qui est loin d'être maxwellien, mais lorsque l'on somme sur les énergies de photons, la puissance totale émise est très proche de la valeur maxwellienne.
Abstract
We calculate the continuum emission due to bremsstrahlung (br) and direct radiative recombinaison (DRR) in a highly ionized plasma. Taking the example of Z = 13, we indicate the precision achieved when using analytical formulas for the DRR cross sections instead of exact numerical ones, or when neglecting the recombination into shells of higher n. Whereas the ratio of the emissivity coefficients JDRR/Jbr is nearly constant over photon energy for each spectrum zone (delimited by successive recombination thresholds) in a Maxwellian plasma, it depends on the photon energy considered if we deal with non-Maxwellian plasmas with electron distribution functions of the form exp-(v/vm)m. The cumulative spectrum has a behaviour which is far from Maxwellian. However, when summed over photon energies, the resulting power loss is very close to the Maxwellian value.