Numéro
J. Phys. Colloques
Volume 34, Numéro C6, Novembre 1973
CONGRÈS DU CENTENAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE
PROPRIÉTÉS PHOTOÉMISSIVES DES SOLIDES
Page(s) C6-5 - C6-5
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1973602
CONGRÈS DU CENTENAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE
PROPRIÉTÉS PHOTOÉMISSIVES DES SOLIDES

J. Phys. Colloques 34 (1973) C6-5-C6-5

DOI: 10.1051/jphyscol:1973602

QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LA PHOTOÉMISSION

COLLECTIF DE THÉORICIENS

Laboratoire de Physique des Solides de l'ENS Université Paris VII, 2, place Jussieu, 75221 Paris Cedex 05, France


Résumé
On examine les diverses théories de la photoémission existant à ce jour à partir du cadre fourni par la formulation microscopique. On insiste plus particulièrement sur le fait que la photoémission est une réponse quadratique en fonction du champ appliqué. Le courant élastique est calculé dans cette formulation. On discute les prédictions des modèles phénoménologiques dits à étape, par comparaison avec l'expression obtenue. On étend ensuite le formalisme pour tenir compte des processus inélastiques. On en discute le résultat dans le cas de l'interaction électron-phonon. L'ensemble de ce travail permet de conclure que la photoémission dans le visible et l'ultraviolet ne mesure jamais exactement la densité d'états jointe, même quand les effets inélastiques peuvent être négligés. La situation est beaucoup plus favorable pour la photoémission X. On montre aussi que la photoémission dans l'ultraviolet peut fournir des renseignements appréciables sur les états de surface. En particulier, l'étude par cette méthode des atomes chimisorbés semble être prometteuse.


Abstract
The various existing theories of photoemission are examined on the basis of the microscopic formulation. It is particularly emphasized that the photocurrent is quadratic in the applied field. The elastic photocurrent is calculated in the quadratic response formulation. The result is then used to discuss phenomenological step models. The formalism is then extended to include inelastic scattering effects, and is applied to the case of the electron-phonon interaction. It can then be concluded that, even in the absence of inelastic effects, photoemission in the visible and uv ranges does not exactly measure the optical joint density of states. The situation appears to be more favorable in the X-ray range. It is also shown that uv photoemission can be a valuable tool for studying surface states and chemisorption.