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J. Phys. Colloques
Volume 32, Numéro C5, Octobre 1971
COLLOQUES D'EVIAN DE LA SOCIETE FRANCAISE DE PHYSIQUE
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Page(s) | C5b-205 - C5b-218 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:19715125 |
J. Phys. Colloques 32 (1971) C5b-205-C5b-218
DOI: 10.1051/jphyscol:19715125
INTERACTION DES PHOTONS DE BASSE ENERGIE (10-50 MeV)
Martin SUFFERTLaboratoire des Basses Energies, C.R.N., 67 Strasbourg 3
Résumé
L'intérêt que présente cette partie de la physique
nucléaire a amené un développement considérable
ainsi qu'une foule de résultats positifs. Il en
résulte que ce domaine est bien trop vaste pour
qu'on puisse faire le point de la question sans se
limiter. Dans le choix de cette délimitation interviennent
forcément certaines options personelles
qui dans le présent cas seront de trois sortes :
d'abord je ne parlerai que du domaine d'énergie de
la résonance géante dipolaire (R.G.D.) c'est-à-dire
environs de 10 à 30 MeV et de son étude par photons
réels, ensuite, pour les noyaux légers, je n'envisagerai
que ceux de la partie supérieure de la couche
lp, c'est-à-dire principalement l'oxygène, et
enfin je ne citerai que des résultats de ces dernières
années. Cela ne veut évidemment pas dire que
certaines études comme celle de la région d'énergie
) au delà de 30 MeV, celle des noyaux de la couche
s-d ou celle de la résonante géante par capture de
muons ou par diffusion inélastique d'électrons soient moins intéressantes, mais simplement que ma compré-hension des problèmes qui se posent dans ces domaines
soit moins précise. Un sujet que j'abandonne
avec regret faute de place est celui des noyaux très
legers (4He etc) en pleine évolution.
Par contre je pense qu'il est intéressant de
montrer un certain nombre de résultats récents et
pas encore publiés. D'autre part, étant entendu qu'il
y a beaucoup de résultats positifs et de problèmes
résolus, j'insisterai sur certains aspects négatifs
de la situation actuelle, c'est-à-dire des points
où se présentent des problèmes.