Issue
J. Phys. Colloques
Volume 51, Number C2, Février 1990
Premier Congrès Français d'Acoustique / First French Conference on Acoustics
Page(s) C2-147 - C2-150
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1990235
Premier Congrès Français d'Acoustique / First French Conference on Acoustics

J. Phys. Colloques 51 (1990) C2-147-C2-150

DOI: 10.1051/jphyscol:1990235

EXPOSITION AUX BRUITS IMPULSIONNELS EN MILIEUX DE TRAVAIL : LA PROTECTION ASSURÉE PAR LES DISPOSITIONS RÈGLEMENTAIRES EST-ELLE SUFFISANTE ?

C. LAROCHE et R. HETU

Groupe d'Acoustique de l'Université de Montréal, C.P. 6128, Succ. A, Montréal, Qué., Canada, H3C 3J7


Résumé
Les réglementations nationales en matière d'exposition professionnelle aux bruits de type impulsionnel présentent des différences importantes. Certaines prennent en compte quelques paramètres physiques, tels que le niveau crête et le nombre d'impulsions alors que d'autres considèrent le cumul d'énergie sonore ponderée A. Au cours des dix dernières années, le Groupe d'Acoustique de l'Université de Montréal (GAUM) a cumulé des données expérimentales auprès de sujets humains exposés à des bruits impulsionnels qui variaient en fonction du niveau de pression acoustique de crête, du nombre d'impulsions, du contenu spectral et de la durée de décroissance. Des sous-estimations atteignant 30 dB ont été notées entre les données expérimentales et les limites admissibles définies par les diverses réglementations. Un critère de nocivité provisoire est élaboré en intégrant les résultats des études expérimentales faites auprès de sujets humains. Le critère tient compte du niveau d'exposition sonore (SEL), de la pression de crête, de la durée de décroissance, du contenu spectral et du nombre d'impulsions.


Abstract
National regulations concerning exposures to impulse noise in workplaces differ largely from one country to another. Some regulations only take into account a few physical parameters such as peak level and number of impulses whereas others are based on an A weighted energy dose (LAeq,8h). During the last ten years, the GAUM has cumulated experimental data on human subjects exposed to impulse noise which varies in peak level, number of impulses, spectral content and decay time. Under-estimations reaching 30 dB have been found between experimental data and admissible limits by certain regulations. A damage risk criterion has been elaborated based on experimental data. This criterion takes into account sound exposure level (SEL), peak level, decay time, spectral content and number of impulses.