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J. Phys. Colloques
Volume 39, Number C1, Mai 1978
CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUEProgrès récents en physique atomique Milieu interstellaire Les plasmas denses à forte corrélation |
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Page(s) | C1-164 - C1-167 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1978130 |
Progrès récents en physique atomique
Milieu interstellaire
Les plasmas denses à forte corrélation
J. Phys. Colloques 39 (1978) C1-164-C1-167
DOI: 10.1051/jphyscol:1978130
MODÈLES THÉORIQUES DE RÉGIONS H II ET DE NÉBULEUSES PLANÉTAIRES : APPLICATION A NGC7027
D. PÉQUIGNOT1, G. STASINSKA1 and S. M. V. ALDROVANDI21 Département d'Astrophysique Fondamentale, Observatoire de Meudon, F - 92190 Meudon, France
2 Instituto Astronomico e Geofisico U. S. P., Caixa Postal 30627, BR - 01000 São Paulo (SP), Brazil
Résumé
Après avoir replacé l'étude théorique des régions H II et des nébuleuses planétaires dans leur contexte physique et astrophysique, on présente une brève révision des processus considérés dans les modèles existants, en prenant l'exemple d'un programme construit récemment. A l'aide de ce programme on montre que la structure d'ionisation de la nébuleuse planétaire bien connue NGC7027 est inexplicable par les modèles statiques utilisant la théorie standard de la photoionisation à moins d'inclure un processus complémentaire. Les principaux écarts entre théorie et observation sont éliminés avec succès en considérant des réactions de transfert de charges avec l'hydrogène pour les ions suivants : C+, C+3, N+2, O+2, Ne+2, S+ et S+3 ; les coefficients de transfert sont probablement de l'ordre de 10-9 cm3.s-1 ou plus grand, sauf pour C+ et Ne+2; en outre le taux d'échange de charges pour N+ est probablement ~ 200 fois plus petit que la valeur proposée par Steigman et coll. (1971). Quelques implications astrophysiques du modèle obtenu sont mentionnées.
Abstract
It is demonstrated that the ionization structure of the well-known planetary nebula NGC7027 cannot be explained by static models based on the standard photoionization theory unless some complementary physical process is included. The main discrepancies between theory and observation are successfully eliminated by including charge transfer reactions with hydrogen for the following ions : C+, C+3, N+2, O+2, Ne+2, S+ and S+3, the rate coefficients being probably of the order of, or larger than, 10-9 cm3.s-1 except for C+ and Ne+2 ; in addition the charge exchange rate for N+ is probably ~ 200 times smaller than the value proposed by Steigman et al. (1971). Some astrophysical consequences of the final model are briefly mentioned.