Issue
J. Phys. Colloques
Volume 33, Number C1, Février-Mars 1972
COLLOQUE INTERNATIONAL DU C. N. R. S.
LA DIFFUSION DE LA LUMIÈRE PAR LES FLUIDES
Page(s) C1-37 - C1-42
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1972107
COLLOQUE INTERNATIONAL DU C. N. R. S.
LA DIFFUSION DE LA LUMIÈRE PAR LES FLUIDES

J. Phys. Colloques 33 (1972) C1-37-C1-42

DOI: 10.1051/jphyscol:1972107

DIFFUSION RAYLEIGH QUASI-ÉLASTIQUE DANS LES MÉLANGES BINAIRES, NON-IDÉALITÉ DES SOLUTIONS. MESURE DES LONGUEURS DE CORRÉLATION

M. DUBOIS and P. BERGÉ

Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay, B. P. n° 2, 91, Gif-sur-Yvette, France


Résumé
A partir du spectre complet de diffusion Rayleigh quasi élastique on déduit les valeurs de la dérivée du potentiel chimique par rapport à la concentration (δµ/δc)P, T ; on vérifie ainsi la théorie de Mountain-Deutch et de plus on peut mettre en évidence des interactions intermoléculaires que l'on compare avec celles déduites à partir d'autres techniques expérimentales. On applique cette méthode à la mesure de (δµ/δc)P, T d'un mélange binaire critique. Sur ce mélange la vérification de la formule de Kawasaki D = kT/6 πηζ et son exploitation dans un domaine étendu de température permet d'interpréter les résultats des mesures du coefficient de diffusion mutuelle et de déduire simplement la longueur de corrélation ζ(T).


Abstract
From the complete Rayleigh spectrum of the light quasi-elastically scattered by binary solutions we deduce the derivative of the chemical potential with respect to concentration (δµ/δc)P, T ; we checked the Mountain-Deutch theory and furthermore we can put in evidence intermolecular interactions which we compare to that deduced from other techniques. We apply this same technique in order to measure (δµ/δc)P, T in a critical mixture. In this mixture we verified Kawasaki's formula D = kT/6 πηζ and its application over a wide range of temperature allow us to simply interpret the results of the measurements of the mutual diffusion coefficient and to deduce in a simple manner the correlation length ζ(T).