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J. Phys. Colloques
Volume 47, Numéro C4, Août 1986
International Conference on Heavy Ion Nuclear Collisions in the Fermi Energy Domain
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Page(s) | C4-125 - C4-139 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1986416 |
J. Phys. Colloques 47 (1986) C4-125-C4-139
DOI: 10.1051/jphyscol:1986416
DIRECT MEASUREMENTS OF TOTAL REACTION CROSS SECTIONS BETWEEN HEAVY IONS FROM 10 TO 100 MeV/amu : PRELIMINARY CONCLUSIONS
J.F. BRUANDETInstitut des Sciences Nucléaires, USTMG et IN2P3, 53 Avenue des Martyrs, F-38026 Grenoble Cedex, France
Résumé
Après une revue des principales formulations théoriques du concept de section efficace totale de réaction σR développées d'une part pour les collisions à basse énergie (≤ 10 MeV/nucléon) et d'autre part, pour les collisions à haute énergie (˜ GeV/nucléon), deux méthodes de mesure directe de σR sont brièvement presentées (la méthode dite de transmission et la méthode du rayonnement associé). Les résultats expérimentaux obtenus depuis 1982 dans la gamme d'énergie incidente de 10 à 100 MeV/nucléon sont interprétés dans le cadre de deux approches théoriques différentes : l'une basée sur l'intéraction potentielle Noyau-Noyau (modèle macroscopique "basse energie"), l'autre sur les intéractions individuelles nucléon-nucléon (modèle microscopique "haute énergie"). Divers problèmes expérimentaux et théoriques relatifs à l'observable σR sont discutés et quelques conclusions générales sont alors avancées. Le domaine de l'énergie de Fermi apparaît, à travers l'étude des sections efficaces totales de réaction, comme étant un bon domaine pour affiner nos concepts et nos interprétations de la vraie nature du noyau atomique.
Abstract
After a review of some theoretical formulations of the concept of total reaction cross σR, involving low energy (≤ 10 MeV/amu) and high energy (> GeV/amu) models, two experimental methods used for direct measurements of σR, are presented, namely the "beam attenuation" and the "associated γ-rays 4 π detection" methods. Then a number of experimental results of σR in the Fermi energy range is given and the data are compared on the one hand with the predictions of the "low energy" BASS model (assuming a classical one-dimensional nucleus-nucleus potential interaction), and on the other hand with the predictions of a "high-energy" microscopic calculation performed using the formalism of KAROL (assuming that nuclear reactions are produced by individual nucleon-nucleon interactions). Finally, some experimental and theoretical problems are discussed and general conclusions are tentatively proposed.