RUPTURE PAR ECAILLAGE D'UN VERRE DE BOROSILICATE

Résumé
Le choc plan a été utilisé pour créer la rupture par écaillage d'un verre borosilicate. Des jauges piézorésistives situées dans un matériau tampon ont été mises en oeuvre pour enregistrer le signal contrainte-temps pendant la fracturation. Aucune rupture n'est observée pour une traction inférieure à 9 kbar en valeur absolue, pour une durée d'impulsion de 1,7 µs. De plus, à partir de cette limite, plus courte est la durée de l'impulsion, plus élevée est la contrainte de traction limite, en valeur absolue. Les résultats obtenus sont consistants avec la nucléation et la croissance de dommages internes à la matière. Une hypothèse a été émise sur l'identification du stade de nucléation des microfissures avec une décohésion aux frontières entre les microphases vitreuses.

Abstract
Impact methods are used to create dynamic fracture in borosilicate glass. Piezoresistive gages located in a buffer-material are used to determine the time resolved stress during fracture. No fracture is produced by a tensile stress smaller than 9 kbar, in absolute value, for a duration pulse of 1,7 µs. Up to this threshold, for a short duration pulse the stress to cause fracture is higher than for a long duration pulse. Results are in accordance with the nucleation and growth of spall damage. It is assumed that the nucleation stage is an intergranular decohesion between boundaries of vitreous microphases.