Numéro |
J. Phys. Colloques
Volume 40, Numéro C7, Juillet 1979
XIVe Conférence Internationale sur les Phénomènes d'Ionisation dans les Gaz / XIVth International Conference on Phenomena in Ionized Gases
|
|
---|---|---|
Page(s) | C7-91 - C7-92 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1979745 |
J. Phys. Colloques 40 (1979) C7-91-C7-92
DOI: 10.1051/jphyscol:1979745
OBSERVATION DE L'EMISSION DE L'EXCIPLEXE Ar H* DANS DES JETS DE PLASMAS D'ARGON-HYDROGENE RAREFIES
Ph. Gaucherel1, B. Rowe1, J.L. Queffelec2, N. Ben Jemaa2 et J.C. Gomet.21 Laboratoire d'Aréothermique du C.N.R.S., 4 ter route des Gardes 92190 Meudon, France.
2 Département de Physique Atomique et Moléculaire, Université de Rennes I, avenue du Générale Leclerc 35042 RENNES Cédex.
Résumé
Les molécules de type excimères ou exciplexes suscitent depuis quelques années un intérêt considérable en partie lié à la possibilité de leur utilisation pour la réalisation de lasers. En ce exqui concerne les exciplexes de gaz rares, les plus étudiés ont été très certainement les halogénures (Xe F, Xe Br, Kr F, Ar F etc... ) et les composés alcalins gaz rares (Ar Na, Ar Cs etc...). Cependant d'autres composés sont possibles : les hydrures de gaz rares pour lesquels il existe quelques données le plus souvent théoriques, mais aussi déduites d'expériences de collisions. De façon générale, les courbes de potentiel montrent que l'état fondamental de l'hydrure neutre est répulsif et les états excités sont attractifs ; par contre l'ion moléculaire correspondant est stable |1|. Notons que pour ces hydrures, la littérature est en général plus abondante sur l'ion stable que sur la molécule neutre. C'est le cas de Ar H pour lequel il existe de nombreuses données sur Ar H+, par contre les données sont relativement réduites et de plus contradictoires sur Ar H (|2|, |3|). On peut d'ailleurs noter que les spectres moléculaires correspondant à la déexcitation radiative des états excités des hydrures neutres n'ont pratiquement jamais été observés. A notre connaissance, seule la transition 2π → 2∑ de Ar H dont la tête de bande e s t observée à 7673.2 Å est actuellement attribuée à une molécule de ce type |4|. De plus dans cette dernière étude les processus de formation de cette molécule n'ont pas été étudiés.