MAGNETIC TURBULENCE IN TOKAMAKS

Résumé
D'une discussion du processus de disruption, il ressort que ce processus consiste probablement en l'apparition d'une turbulence à grain fin. Cette turbulence doit être capable de produire les valeurs élevées du champ électrique inductif [MATH], associées à la réorganisation du flux poloïdal Ψ(r) et de la densité de courant I(r) sur la surface magnétique de rayon r. Il est alors plausible que la turbulence consiste en des modes rippling en présence desquels la loi d'Ohm prend la forme [MATH]. Le terme anormal [MATH] peut expliquer les valeurs constatées de [MATH] si la perturbation magnétique réalise une substantielle ergodicité radiale des lignes de flux. Il est montré que les modes sont instables en présence d'une telle ergodicité même en régime non collisionnel, l'ergodicité jouant un rôle analogue à celui de la résistivité pour atténuer la contrainte M. H. D.

Abstract
From a discussion of the disruption process, it is concluded that this process plausibly consists of the onset of a fine grain turbulence. This turbulence must be able to produce the large values of the inductive electric field [MATH] which are associated with the reorganization of the poloidal flux Ψ(r) and the current density I(r) on the magnetic surfaces of radius r. It is then plausible that the turbulence belongs to a class of rippling modes in the presence of which the Ohm law takes the form [MATH]. The anomalous term [MATH] may explain the experimental values of [MATH] for magnetic perturbations corresponding to a substantial radial ergodicity of the flux lines. The stability of the modes in the presence of such an ergodicity is accordingly considered. It is found that the modes may be unstable even in collisionless regime, the ergodicity playing a role similar to the resistivity to partially remove the M. H. D. constraint.