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J. Phys. Colloques
Volume 37, Numéro C6, Décembre 1976
International Conference on the Applications of the Mössbauer Effect / Conférence Internationale sur les Applications de l'Effet Mössbauer
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Page(s) | C6-317 - C6-332 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1976665 |
J. Phys. Colloques 37 (1976) C6-317-C6-332
DOI: 10.1051/jphyscol:1976665
MÖSSBAUER AND MAGNETIC PROPERTIES OF HEUSLER ALLOYS
D. C. PRICE1, J. D. RUSH2, C. E. JOHNSON2, M. F. THOMAS2 and P. J. WEBSTER31 Dept. of Solid State Physics, Research School of Physical Sciences Australian National University, Canberra, Australia
2 Dept. of Physics, University of Liverpool, Liverpool, U. K.
3 Dept. of Pure and Applied Physics, University of Salford, Salford, U. K.
Résumé
Ce travail discute les modèles théoriques qui sont couramment utilisés pour décrire le couplage magnétique entre les ions Mn, ainsi que les champs magnétiques hyperfins au siège de ions non magnétiques s, p présents dans les alliages X2MnZ de Heusler. Il montre que les données expérimentales sur la dépendance spatiale de l'interaction d'échange entre ions Mn-Mn dans Pd2MnSn, sont consistantes avec le mécanisme oscillatoire à longue distance d'action, qui résulte de la diffusion des moments magnétiques de deux ions Mn par le potentiel d'un électron de conduction de type s (couplage à double résonance). Aucune évidence précise n'a été trouvée, qui soit en faveur d'un autre mécanisme plausible de couplage. Le travail passe en revue les modèles actuels, qui impliquent des effets ioniques locaux dans la production de champs magnétiques hyperfins au siège des ions Z non magnétiques. L'étude se concentre tout spécialement sur deux modèles qui décrivent les champs en termes de la structure électronique locale du ion, et des raisons sont avancées pour justifier cette approche. La nature approximative de ces modèles est mise en évidence, ainsi que l'inopportunité conséquente de leur usage au vue d'établir des comparaisons détaillées avec l'expérience. L'accent est mis sur le besoin de davantage d'études théoriques détaillées, en vue d'établir ces modèles sur une base rigoureuse pratique et susceptible d'être perfectionnée. Les mesures de l'effet Mössbauer qui sont rapportées dans ce travail concernent les ions 119Sn et 121Sn dans les solutions solides des alliages Pd2MnIn, Pd2MnSn et Pd2MnSb de Heusler. La comparaison de ces données Mössbauer avec celles qui sont obtenues par diffraction de neutrons dans les alliages renfermant moins d'électrons que Pd2MnSn, montre que les différentes structures magnétiques qui sont observées dépendent très sensiblement du nombre moyen d'électrons au siège de l'ion Z. Le mécanisme de couplage magnétique à double résonance s'avère être, au moins qualitativement, consistant avec ces observations. Dans les alliages de composition Pd2MnSnxSb1-x, les champs hyperfins, au siège des ions 119Sn et 121Sb, changent rapidement avec le paramètre de composition x, quand x s'approche de zéro. Ces propriétés sont discutées en termes des modèles mentionnés précédemment. Quant aux alliages dont la densité électronique approche celle de Pd2MnSb, on n'observe ni champ hyperfin, ni variation de la température de Curie en fonction de x, qui soit explicable en termes du modèle des électrons libres des bandes de conduction. Des conclusions similaires sont déduites des mesures de l'effet Mössbauer, concernant les ions 121Sb dans les alliages Pd1+µMnSb, quand 0 < y < 1.
Abstract
Theoretical models that are currently used to describe the magnetic coupling between Mn ions and the magnetic hyperfine interactions at non-magnetic s, p ions in X2MnZ Heusler alloys are discussed. Experimental data on the spatial dependence of the Mn-Mn exchange interaction in Pd2MnSn is shown to be consistent with the long-range oscillatory mechanism that arises from the potential scattering of an s-like conduction electron by two Mn moments - the double resonance coupling. No definite evidence is found for any other significant coupling mechanism. Present models that involve local ionic effects in the production of the magnetic hyperfine fields at non-magnetic Z site ions are reviewed. Attention is concentrated on two models that describe the fields in terms of the local electronic structure of the ion, and reasons for this are given. Emphasis is placed on the approximate nature of these models and on the consequent inadvisability of using them for detailed comparisons with experiment. The need for more detailed theoretical work aimed at providing a rigorous basis for application and subsequent refining of these models is stressed. 119Sn and 121Sb Mössbauer measurements have been made on solid solutions of the Heusler alloys Pd2MnIn, Pd2MnSn and Pd2MnSb. Comparison of Mössbauer data with neutron diffraction data for alloys with fewer electrons than Pd2MnSn shows that the different magnetic structures that are observed depend very sensitively on the average number of electrons at a Z site ion. The double resonance magnetic coupling mechanism is seen to be at least qualitatively consistent with these observations. For alloys with electron densities approaching that of Pd2MnSb, rapid changes of both the 119Sn and 121Sb hyperfine fields with composition are observed. These are discussed in terms of the hyperfine field models previously described and, along with changes in this composition range in other quantities such as the Curie temperature, cannot be explained using the normal free electron-like description for the conduction band. Similar conclusions are drawn from 121Sb Mössbauer measurements on solid solutions of PdMnSb and Pd2MnSb.