DETERMINATION OF LOCAL ATOMIC ORDER USING THE MÖSSBAUER EFFECT

Résumé
Dans cet article les auteurs font une analyse critique des articles récents relatant la mesure des paramètres d'ordre à courte distance w_i de Warren, à partir du spectre Mössbauer d'alliages ferreux ferromagnétiques. Ils montrent que la fraction w(i, j) d'atomes de fer avec des atomes de soluté i- en premiers voisins et j- en seconds voisins peut être mesurée avec une précision suffisante, mais seulement pour un nombre limité de valeurs w(i, j). La détermination précise des w(i, j) nécessite la correction due à l'effet d'une épaisseur finie et l'identification du champ hyperfin caractéristique de la configuration (i, j) particulière. Dans certains cas cette dernière obligation nécessite l'utilisation d'échantillons monocristallins pour l'identification des interactions anisotropiques hyperfines. De plus, ils montrent que le nombre limité de w(i, j) qui peuvent être mesurés, n'est pas suffisant pour la détermination des α_i. Cependant lorsque des mesures des α_i sont obtenues par diffraction, une technique numérique peut être employée pour obtenir les w(i, j). Ils présentent des exemples pour des alliages dilués de Mo dans le fer pour lesquels les résultats d'effet Mössbauer et de diffraction des rayons X ont été obtenus sur des monocristaux.

Abstract
In this study a critical analysis is made of recent papers purporting to have measured the Warren short-range order parameters, α_i, from Mössbauer spectra of ferromagnetic iron alloys. It is shown that the fraction of iron atoms with i- near neighbor and j- next-near neighbor solute atoms, w(i, j), may be measured with considerable accuracy, but usually only for a limited number of the (i, j) values. The accurate determination of the w(i, j) requires correction for the effects of finite sample thickness and the identification of the hyperfine fields characteristic of the particular (i, j) configuration. In some cases this latter requirement necessitates the use of single crystal samples to identify anisotropic hyperfine interactions. It is further shown that the limited set of w(i, j) which can be measured are not sufficient to determine the α_i. However, when the α_i have been measured by diffraction, a numerical technique can be used to obtain the w(i, j). Examples are presented for dilute alloys of Mo in iron for which both Mossbauer and X-ray data have been obtained from studies of single crystals.