Numéro
J. Phys. Colloques
Volume 33, Numéro C2, Avril 1972
2e CONGRÈS EUROPÉEN DE FERROÉLECTRICITÉ
Page(s) C2-117 - C2-119
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1972238
2e CONGRÈS EUROPÉEN DE FERROÉLECTRICITÉ

J. Phys. Colloques 33 (1972) C2-117-C2-119

DOI: 10.1051/jphyscol:1972238

CONDUCTIVITÉ DU TITANATE DE BARYUM : MONOCRISTAUX PURS ET DOPÉS (Fe, OH)

Mme GODEFROY G. and M. COUSON B.

Laboratoires Diélectriques et Ferroélectriques, Faculté des Sciences, Université de Dijon, 6 bd Gabriel, 21, Dijon, France


Résumé
Les monocristaux de titanate de baryum placés sous tension continue sont traversés par un courant constant et reproductible après vieillissement (mises sous tension nombreuses, puis remises à la masse). Les caractéristiques i = f (V) obtenues pour les cristaux vieillis présentent 2 parties : loi en V sous basse tension, loi en V2 sous haute tension. Les constantes γ et α que l'on peut en déduire varient exponentiellement avec l'inverse de la température. On en déduit l'énergie d'activation Wa et l'énergie d'injection Wi. Un modèle de bandes à 2 niveaux de pièges permet d'expliquer les résultats : un piège peu profond capte une partie des électrons injectés à la cathode alors qu'un piège profond reçoit les électrons de la bande de valence en assurant une conductivité par trous sous basse tension. Les pièges peu profonds sont plus nombreux que les pièges profonds ; tous deux sont compensés par des impuretés ioniques ne jouant aucun rôle dans la conduction. La position des niveaux de pièges dépendant peu du dopage, les pièges peu profonds sont attribués à des lacunes d'oxygène ayant capté un électron (centre F) et les pièges profonds à des lacunes d'oxygène sans électron.