Numéro |
J. Phys. Colloques
Volume 31, Numéro C1, Avril 1970
COLLOQUE SUR LES 'INTERACTIONS DES ÉLECTRONS, PHONONS ET MAGNONS AVEC LES SURFACES CRISTALLINES'
|
|
---|---|---|
Page(s) | C1-21 - C1-25 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1970103 |
J. Phys. Colloques 31 (1970) C1-21-C1-25
DOI: 10.1051/jphyscol:1970103
FAUT-IL UNE THÉORIE DYNAMIQUE DE LA D. E. L. POUR ACCÉDER AUX VIBRATIONS DES ATOMES DE SURFACE ?
R. BAUDOING, C. COROTTE and A. MASCALLLaboratoire de Spectrométrie Physique, associé au C.N.R.S., Faculté des Sciences de Grenoble
Résumé
Les premières expériences faites par Germer et Mac Rae sur le Nickel, montrent une anisotropie de la composante u// de l'amplitude de vibration atomique en surface, ainsi qu'une variation avec l'énergie des électrons incidents de la température de Debye effective E eff(V). Ces résultats ont été prévus qualitativement par des calculs théoriques ; la D. E. L. est-elle donc un outil idéal pour l'étude de la dynamique des surfaces des monocristaux ? Dans ce cadre, nous avons repris une étude faite par Jones, McKinney et Webb sur la face (111) de l'Argent, mais avec une technique plus précise. Nos résultats montrent qu'une théorie pseudo-cinématique comme celle qu'ont employée Jones et alii ne peut expliquer les courbes expérimentales Eeff(V), si l'on veut conserver des valeurs raisonnables pour le mouvement des atomes proches de la surface.
Abstract
First experiments, by Germer and Mac Rae on Nickel, show an anisotropic component u// of the root mean square displacements of the surface atoms, and a dependence of the effective Debye temperature Eeff(V) on the energy of the incident electrons. These results being qualitatively predicted by theoretical calculations, is L. E. E. D. an ideal tool for studying the dynamics of monocrystal surfaces ? On this basis, we have undertaken a similar study as that done by Jones, McKinney and Webb on the (111) face of Silver, but with a more precise technique. Our results show that such a pseudokinematical theory as that used by Jones and alii cannot explain the experimental Eeff(V) curves, if reasonable values of the atomic displacement near the surface are to be used.