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J. Phys. Colloques
Volume 45, Numéro C5, Avril 1984
International Conference on the Dynamics of Interfaces / Conférence Internationale sur la Dynamique des Interfaces
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Page(s) | C5-69 - C5-73 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1984509 |
J. Phys. Colloques 45 (1984) C5-69-C5-73
DOI: 10.1051/jphyscol:1984509
RAMAN SCATTERING INDUCED BY DIELECTRIC-METALLIC COLLOID INTERFACES
J.-P. Buisson1, E. Rzepka2 et L. Taurel21 Laboratoire de Physique CristallineE.R.A. n° 13 du C.N.R.S., Bât. 490, Université de Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France
2 Laboratoire de Physique Cristalline, Bât. 490, Université de Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France
Résumé
Nous montrons que l'élargissement de la raie Rayleigh observé sur les spectres de diffusion Raman induits par des colloïdes métalliques dans un diélectrique, peut être dû au caractère plan de I'interface colloïde-cristal hôte. La très faible durée de vie des états électroniques excités des colloïdes métalliques peut expliquer la très faible intensité de la diffusion Raman multi-phonons. Les deux modes localisés à l'interface (111) colloïde de potassium-KI, calculés à l'aide d'un modèle élémentaire, situés à 83 cm-l et à 118 cm-l, sont en bon accord avec les résultats expérimentaux (84 cm-1 et 120 cm-1).
Abstract
We show that the broadening of the Rayleigh line observed on the Raman scattering spectra induced by metallic colloïds in dielectric can come from the plane character of the colloïd-matrix interface. The very short lifetime of metallic colloïd excited electronic states can explain the very weak intensities of the multiphonon Raman scattering. Using a simple model, we have calculated two localized modes at the (111) potassium colloïds-KI interface, peaked at 83 cm-1 and 118 cm-1 i n good agreement with the experimental results (84 cm-1 and 120 cm-l).