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J. Phys. Colloques
Volume 32, Numéro C5, Octobre 1971
COLLOQUES D'EVIAN DE LA SOCIETE FRANCAISE DE PHYSIQUE
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Page(s) | C5a-317 - C5a-318 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:1971556 |
J. Phys. Colloques 32 (1971) C5a-317-C5a-318
DOI: 10.1051/jphyscol:1971556
RELAXATION QUASI ÉLASTIQUE DE RÉSEAUX MACROMOLÉCULAIRES DU TYPE « CAOUTCHOUC VULCANISÉ »
P. THIRIONInstitut Français du Caoutchouc, 42, rue Scheffer, 75, Paris 16
Résumé
Dans une région terminale du spectre occupant virtuellement une vingtaine de décades au-delà de la transition vitreuse, on a constaté que la forme de la distribution des temps de relaxation des vulcanisats de caoutchouc et de certains polycondensats ne dépend ni de la nature du polymère, ou de celle de l'agent de rétification, ni de la densité des liaisons pontales, bien que la position de cette fonction suivant les échelles logarithmiques de temps ou de module puisse varier considérablement d'un vulcanisat à l'autre. Pour rendre compte de l'extraordinaire étalement de cette partie du spectre, caractérisé par une pente initiale de l'ordre d'un dixième, on propose un modèle formé par une cascade de lignes de transmission, dont les déplacements en chaque point obéissent, comme dans les théories de Rouse et Gross, à des équations différentielles linéaires du second ordre. L'identification des éléments du modèle paraît toutefois subordonnée à une analyse fondamentale, encore à élaborer, des mouvements de chaînes enchevêtrées se déplaçant dans un milieu viscoélastique, plutôt que purement visqueux.
Abstract
In a terminal zone of the spectrum, virtually stretching along twenty decades beyond the glass transition, the shape of the distribution of the relaxation times of rubber vulcanisates, as well as of some polycondensates, does not depend on the nature of the polymers, nor of the cross-linking agents, or of the cross-link density. Yet, the position of this function along the logarithmic scales of time and modulus may change considerably from one vulcanisate to another. The model proposed, in order to account for the extraordinary spreading of this part of the spectrum, characterized by an initial slope of the order of one tenth, is formed by a cascade of transmission lines, the displacements of which obey, as in the theories of Rouse and Gross, a linear differential equation of the second order. The identification of the model elements seem however subordinated to a fundamental analysis, still to be made, of the motion of entangled chains in a viscoelastic medium, rather than in a purely viscous one.