Numéro
J. Phys. Colloques
Volume 51, Numéro C2, Février 1990
Premier Congrès Français d'Acoustique / First French Conference on Acoustics
Page(s) C2-257 - C2-260
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1990262
Premier Congrès Français d'Acoustique / First French Conference on Acoustics

J. Phys. Colloques 51 (1990) C2-257-C2-260

DOI: 10.1051/jphyscol:1990262

UN MODÈLE DE PROPAGATION À GRANDE DISTANCE PRÈS DU SOL

P. HERZOG1, A.C. BERRY2 et J. NICOLAS2

1  Laboratoire d'Acoustique de l'Université du Maine, CNRS URA 1101, Université du Maine, BP. 535, F-72017 Le Mans Cedex, France
2  Groupe d'Acoustique de l'Université de Sherbrooke, Sherbrooke, P.Q. J1K 2R1, Canada


Résumé
La propagation acoustique en basse atmosphère fait intervenir de nombreux phénomènes liés à la nature du sol, sa topographie, aux gradients thermiques ou aérodynamiques, à la turbulence atmosphérique, ... Les données nécessaires au calcul exact de ces phénomènes étant rarement disponibles en pratique, et du fait de la complexité des équations mises en jeu, il est apparu nécessaire de développer un modèle simple prenant en compte l'ensemble des phénomènes sous une forme minimale, afin d'obtenir une première estimation de la pression acoustique en un point et de ses fluctuations. Ce modèle est basé sur l'approximation géométrique, mais fait appel à un calcul analytique des différents trajets, et à une somme partiellement cohérente de leurs contributions.


Abstract
Outdoor sound propagation involves several phenomena such as ground effect, topography, thermal and wind speed gradients, atmospheric turbulence, ... As accurate predictions would require exhaustive data which are hardly available, and involve lengthy calculations, it seemed usefull to develop a simpler model able to deal with all the above-mentionned phenomena in the simplest way, in order to compute an estimation of both the sound pressure level and its fluctuations. This model uses the geometrical acoustics approximation, but involves no ray-tracing : rays are determined analytically and their contributions are then summed in a partially coherent way.