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J. Phys. Colloques
Volume 51, Numéro C2, Février 1990
Premier Congrès Français d'Acoustique / First French Conference on Acoustics
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Page(s) | C2-519 - C2-522 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphyscol:19902122 |
J. Phys. Colloques 51 (1990) C2-519-C2-522
DOI: 10.1051/jphyscol:19902122
LES INVARIANTS RELATIFS : OCCLUSIVES ET VOYELLES DIFFUSES
P. DURANDInstitut de Phonétique, CNRS URA 256, Université de Provence Aix-Marseille 1, Avenue R. Schuman, F-13621 Aix en Provence, France
Résumé
Le but de cette étude est de mettre en évidence les problèmes posés dans les travaux sur la parole, la démarche qui consiste à mettre en parallèle deux types d'unités différentes, un paradigme de données normalisées et l'actualisation, sur l'axe syntagmatique d'unités de parole. L'étude de logatomes (C1V1C2V2C3, avec C = Consonne occlusive sourde et V = /i,e,y ou ø/) et de données recueillies antérieurement montre la difficulté de concilier une invariance paradigmatique et la pertinence syntagmatique. La solution semble être dans la linéarité du signal, c'est à dire dans la recherche d'indices suffisants au niveau de l'énoncé et non à celui d'indices nécessaires au niveau paradigmatique.
Abstract
The aim of this paper is to show evidence that, in speech, the fact of comparing two kinds of different units, a paradigm of normalised data and the realization of utterances on the syntagmatic axis, raises obvious difficulties. The study of non-speech words (C1V1C2V2C3, with C = unvoiced stop and V = /i,e,y or ø/) and previous datas show that paradigmatic invariance can hardly agree with syntagmatic relevance. At the utterance level, sufficient clues are to be searched in the linear signal and not in the selection of necessary clues on the paradigmatic level.