Numéro
J. Phys. Colloques
Volume 34, Numéro C6, Novembre 1973
CONGRÈS DU CENTENAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE
PROPRIÉTÉS PHOTOÉMISSIVES DES SOLIDES
Page(s) C6-6 - C6-6
DOI https://doi.org/10.1051/jphyscol:1973603
CONGRÈS DU CENTENAIRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE
PROPRIÉTÉS PHOTOÉMISSIVES DES SOLIDES

J. Phys. Colloques 34 (1973) C6-6-C6-6

DOI: 10.1051/jphyscol:1973603

THÉORIE DE L'ÉMISSION PHOTOÉLECTRIQUE AVEC VIOLATION DE LA RÈGLE DE SÉLECTION Ɗk = 0

A. MEESSEN and F. WELING

Institut de Physique, Université Catholique de Louvain 1348 Louvain-la-Neuve, Belgique


Résumé
Dans la théorie usuelle on admet que l'électron est excité par des transitions interbandes directes, avec la règle de sélection Ɗk = 0. Ceci repose sur l'hypothèse qu'il suffit de tenir compte de l'interaction électron-réseau. En réalité, il faudrait tenir compte aussi des interactions électron-surface, puisque les photoélectrons qu'on observe ont été excités au voisinage de la surface. En généralisant la méthode de Machinson, on peut effectivement calculer le courant photoélectrique pour des électrons qui sont soumis à l'action du potentiel périodique à l'intérieur du solide et de la barrière de potentiel à la surface du solide, tout en ayant une profondeur de sortie limitée. On trouve alors que les transitions interbandes n'obéissent plus à une règle de sélection stricte Ɗk = 0, pour les composantes de l'impulsion perpendiculaires à la surface. Comme cet effet n'intervient que pour la composante du champ électrique perpendiculaire à la surface, il ne peut expliquer les transitions "non directes", observées par Spicer et Berglund en incidence normale. Il peut rendre compte cependant de certains effets observés près du seuil photoélectrique.